Création de notre antenne française

Nous avons officialisé la création de notre association en France. Celle-ci sert de relais entre les partenaires français et l'équipe de Boulevard du Bonheur au Bénin. Notre équipe française organise des réunions d'information destinées aux équipes de Projet Vi en France, effectue un suivi et une évaluation des actions menées au Bénin et développe de nouveaux projets (collecte de fonds, information, organisation de soirées à thème sur le Bénin, etc.). 

 

Accueil de la mission Projet Vi 2009

Les premières rencontres entre notre Président, Rodrigue Akpadji, et l'équipe Projet Vi 2009 ont eu lieu en avril et en mai 2009 à l'école de management Euromed, Marseille et à Paris. Projet Vi a effectué son séjour au Bénin durant le mois de juin 2009.

Avant l’arrivée  de nos partenaires, nous nous sommes chargés de toutes les tâches administratives et organisationnelles nécessaires : information pour la location de véhicules et la mise à disposition de chauffeurs, sélection d’un hébergement adapté, enquêtes sur le terrain (entre autres à Comé) et suivi des activités lancées les années précédentes…

 

Voici, en quelques mots, les actions qui ont été menées en 2009, dans le cadre de notre collaboration avec Projet Vi :

 

- Visite de l’orphelinat de la sœur ROSARIO (Porto Novo)

- Activités de micro crédit : nous sommes allés à Houégbo rencontrer un des deux groupements de femmes qui ont bénéficié du micro crédit, le secrétaire général de l’ADECHO et son adjoint étaient présents.

- Soutien matériel au dispensaire de Houègbo

- Soutien à l’école et au collège de Houègbo

- Activités de commerce équitable avec Echoppe : nous sommes allés chez madame ADIFFON Ginette (ECHOPPE) pour mettre en place les conditions d’exportation de ses produits à Marseille (France), les prix d’achat et les prix de vente, le choix des objets, après nous avons acheté les moustiquaires imprégnées et les tensiomètres pour le dispensaire de Houègbo et l’Union des groupements de Djibio.

- Partenariat entre Projet Vi et l’ONG « Qui dit Mieux » pour mettre en place un commerce équitable qui consiste à exporter des sacs et trousses tissés à l’aide de sachets

- Soutien matériel et distribution de moustiquaires imprégnées à l’Union des Groupements de Djibio : à Djibio, un accueil chaleureux nous a été réservé. Nous avons eu une séance de travail avec l’Union des Groupements de Djibio en présence du représentant de l’ONG « la VIE HEUREUSE » qui nous a permis de rentrer en contact avec les habitants du village. Après la séance nous avons visité leur lieu de travail et rencontré quelques femmes en pleins travaux de préparation du gari et de l’huile rouge. Puis, nous avons visité des écoles primaires de la localité.

- Parrainage des enfants en situation difficile de l’école primaire publique de DANTOTA Centre (ZaKpota) : à ZaKpota, nous avons rencontré les enfants à parrainer dans deux écoles de l’arrondissement, la première est l’école primairee d’ADAWEME où les enfants et le maître nous attendaient. La seconde est l’école primaire de DANTOTA Centre, où nous avons rencontré les enfants et l’adjoint au directeur. La liste des enfants a été établie.

 

 

Projet de développement de la commune de Djibio à proximité de Comé

 

Djibio est une paisible localité de la commune de Houeyogbe.

Les hommes sont, pour la plupart, des cultivateurs et sont assistés de leurs femmes.

Pour les travaux, ils sont organisés en association. Ainsi nous avons répertorié quatre associations :

  1. AMEGNON (12 membres)
  2. GBEWA (11 membres)
  3. NOUWADOKPO (7 membres)
  4. HAVIVI (13 membres)

Nous avons recensé deux activités principales dans ces différentes associations :

  • La transformation du manioc en gari, beignets, tapioca et pain
  • Le stockage du maïs pour les périodes de soudure

Tous les enfants ne sont pas scolarisés malgré l’effort sans précédent du gouvernement béninois qui a instauré la gratuité des écoles maternelle et primaire, mais la construction de salles de classe fait défaut : les écoles sont installées sous des paillotes et en saison pluvieuse, les élèves et enseignants sont obligés de s'abriter dans la maison la plus proche. Les classes actuelles sont présentées sur les photos ci-dessous.

 

En définitive les associations souhaiteraient que nous les accompagnions financièrement par des microcrédits ou en les aidant à accroître leur production par la mécanisation progressive des activités.

Au niveau des écoles, il faudrait les aider à obtenir des salles de classe avec du matériel pédagogique, des tables et des bancs. Il serait souhaitable d'organiser des séances de sensibilisation pour accroître le taux de scolarisation. Il ne faut pas oublier les cantines scolaires qui peuvent être une source de motivation pour les parents d’élèves, qui ont un pouvoir d’achat très faible.

 

Les femmes transformatrices du manioc en pâte de manioc
Les femmes transformatrices du manioc en pâte de manioc
École principale du village de Djibio
École principale du village de Djibio
L’association des femmes qui préparent le savon à base d’huile rouge
L’association des femmes qui préparent le savon à base d’huile rouge
Les présidents des associations locales
Les présidents des associations locales