Boulevard du Bonheur est l'invité d'Axé Sud à Audencia (Nantes) : présentation de nos projets de microcrédit.
Au Bénin, le constat est flagrant : rien ne sert de chercher quelque toilette
publique convenable sur les marchés, dans les établissements scolaires et
universitaires, les salles de spectacle, voire même les hôpitaux… Ces lieux de grande fréquentation disposent-ils des services de base adéquats
(latrines, lavabos, eau potable) en mesure de satisfaire les besoins
physiologiques des usagers ? Plus prosaïquement : une fois loin de chez soi,
est-il possible d’étancher sa soif, de faire pipi, ou d’aller à la selle ?
installation sanitaire
insuffisantes et dans un état d’insalubrité à couper le souffle
Places publiques, plages, rives des cours d’eau, caniveaux, coins et recoins,
murs des enclos, terrains vagues : tout endroit est rapidement converti en
lieux d’aisance de fortune. Sous les effets combinés du soleil et de la chaleur,
ces lieux exhalent des odeurs de matières fécales et d’urine. Et quand arrive
l’hivernage, les eaux pluviales se chargent d’en faire la dissolution chimique
pour produire un bouillon de cultures bactériologiques générateur
d’épidémies. Pas de quoi, ensuite, s’étonner que dans les villes les maladies
diarrhéiques deviennent endémiques et cycliques.